Gaza
Roya Hassouna, 23 ans, joue de l'oud pour les enfants d'un camp à Rafah. Plus qu’une musique, une thérapie pour ces enfants, traumatisés par le bruit des bombardements de Gaza par l’armée israélienne.
Ils représentent la moitié des 1,9 million de personnes déplacées depuis le début de la guerre dans le territoire palestinien assiégé, selon l'ONU.
"À partir du moment où un enfant intègre mon cercle musical, il ne perçoit plus le bruit des avions, et c'est la meilleure chose que je puisse lui offrir. Ils ignorent le bruit des avions pour écouter le son de l'oud, et ils chantent avec l'oud.’’, explique l'artiste.
L'interlude musical dure trois heures et chaque jour, l'artiste se rend dans les camps de déplacés pour faire participer un nouveau groupe d'enfants aux activités. Permettant ainsi à cette couche de s'évader, le temps de sa prestation.
Alors que dans des camps de fortune de la ville de Rafah, ils vivent dans des conditions exécrables.
"Je veux vivre mon enfance comme nous l'avons vécue avant. Maintenant, nous nous sentons étouffés, nous ne savons pas où aller. Aujourd'hui, il n'y a ni eau ni nourriture, il n'y a rien.", raconte Nizar Chahine, Palestinien déplacé.
Le porte-parole de l'Unicef a décrit mardi la bande de Gaza comme l'endroit "le plus dangereux au monde" pour un enfant. Les activités culturelles offrent un répit à cette couche à Rafah. En attendant peut-être que le Hamas et Israël n’enterrent la hache de guerre.
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