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Sierra Leone : 18 membres des forces de sécurité inhumés

Sierra Leone : 18 membres des forces de sécurité inhumés
Des travailleurs de la santé portent un cercueil lors de l'enterrement collectif de 27 manifestants et de six policiers au cimetière de Bolima, le 17 octobre 2022   -  
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SAIDU BAH/AFP or licensors

Sierra Leone

La Sierra Leone a enterré mercredi 18 membres des forces de sécurité tués pendant ce que le gouvernement a qualifié de tentative de coup d’État du 26 novembre, lors d'une cérémonie en présence du président Julius Maada Bio, a constaté un journaliste de l'AFP.

Seize militaires, un policier et un garde pénitentiaire ont été inhumés dans un cimetière militaire de Freetown, selon le ministre de l’Information Chernor Bah.

L'inhumation a suivi une cérémonie funéraire au quartier général de l'armée, en présence du président Bio, des familles des victimes, de représentants religieux, de l'armée et de la police, selon un journaliste de l'AFP.

Des centaines de personnes ont jalonné le chemin menant au cimetière pour rendre hommage aux 18 agents de sécurité tués lors des événements du 26 novembre.

"Aujourd'hui, nous sommes unis dans la douleur. Nous ne sommes pas debout (ici) en tant que personnes en deuil, mais aussi en tant que porteuses d'un devoir sacré, d'une responsabilité solennelle, pour honorer nos camarades tombés", a déclaré le président Bio.

"Nous sommes rassemblés ici aujourd'hui sous le poids d'un immense chagrin pour honorer nos braves soldats et policiers qui ont perdu la vie en défendant notre démocratie", a-t-il dit.

Un membre d'une famille des victimes, Albert Mboma, a dit à l'AFP réclamer que "justice soit rendue pour la mort de mon frère (qui) était le soutien de notre famille", dans un pays parmi les plus pauvres au monde.

Aux premières heures du 26 novembre, des hommes ont attaqué une armurerie militaire, deux casernes, deux prisons et deux postes de police. Les combats ont fait 21 morts, 18 membres des services de sécurité et trois assaillants, selon le porte-parole. Soixante personnes ont été arrêtées en lien avec ces événements, majoritairement des militaires.

La région ouest-africaine est marquée depuis 2020 par la multiplication des coups d’État, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée.

Samedi soir, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a également dénoncé une "tentative de coup d’État" après des affrontements entre l'armée et des éléments des forces de sécurité vendredi.

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