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Olivier Becht : "La France n'a pas été chassée d'Afrique"

Olivier Becht   -  
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Geert Vanden Wijngaert/Copyright 2023 The AP. All rights reserved

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"La France n'est absolument pas chassée d'Afrique", a déclaré mercredi le ministre délégué au Commerce extérieur Olivier Becht avant un voyage au Nigeria, appelant les entreprises françaises à poursuivre et renforcer leurs investissements sur le continent.

"Contrairement à ce que véhiculent certains médias, et notamment les réseaux sociaux, la France n'est absolument pas chassée d'Afrique et nous ne sommes pas du tout en déclin", a assuré M. Becht à l'AFP avant son départ pour Lagos.

Le Nigeria est "le premier partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne" et "une centaine d'entreprises françaises" y sont présentes, selon le ministère.

Olivier Becht participera notamment à la signature de "plusieurs contrats" au cours de ce voyage de deux jours, pour lequel il est accompagné d'une dizaine de PME.

"La France est aux côtés des Africains pour investir dans tous les domaines", a indiqué M. Becht, évoquant notamment le développement d'infrastructures de mobilité, d'éducation ou de santé.

"Il faut, pour les entreprises françaises, continuer à être présentes et continuer à investir sur le continent", a-t-il soutenu. "C'est bon pour le continent africain, pour les pays africains, et c'est surtout bon pour l'économie française."

Le développement des PME françaises "passe par la case internationale", a-t-il estimé.

Alors que l'armée française a été contrainte de se retirer du Niger, du Mali et du Burkina Faso, "l'influence de la France aujourd'hui, comme d'ailleurs de beaucoup de puissances, elle passe par l'économie", a souligné M. Becht.

Face à la Chine et la Russie, qui étendent leur influence sur le continent, la France "a des arguments de taille", selon le ministre.

"On fait parmi les meilleurs produits au monde", "qui sont aux normes environnementales", "qui prennent en compte les populations locales" et "qui cherchent à créer de la valeur ajoutée", a-t-il expliqué. "Et je ne crois pas que ce soit toujours le cas des entreprises chinoises ou des entreprises russes", a-t-il ajouté.

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