Madagascar
À Madagascar, la campagne présidentielle tire à sa fin. Moment choisi par le président sortant, Andry Rajoelina, pour prendre la parole.
Candidat à sa propre succession, mais surtout critiqué sans relâche par l'opposition, depuis plusieurs semaines, pour sa nationalité française acquise en 2014, l'ancien disc-jockey apparaît très décontracté. Il commence par rappeler son bilan, à la tête du pays.
Puis, Andry Rajoelina se projette dans l'avenir avec de nombreux défis qu'il entend relever après le 16 novembre prochain.
"Maintenant les défis sont énormes, donc il y a encore beaucoup de choses qui restent à faire entre autres la création d’emplois, l’intégration des jeunes, tout ce qui est filets sociaux, tout ça ce sont les défis dont je devrais m’atteler dans les années à venir."
Et pour terminer, le président sortant de Madagascar a martelé quelques mots à l'endroit de l'opposition qu'il accuse de vouloir installer "le chaos" dans le pays.
"La communauté internationale va choisir le chemin de la stabilité. L’opposition, aujourd’hui, veut le chaos, ils emmènent la population dans la rue, à l’insurrection, mais ils n’y arrivent pas, pourquoi je vous le dis, parce que la population me soutient. "
Pour rappel, l'opposition malgache réunie au sein d'une coalition dénommée "le Collectif des 10" dirige, depuis plusieurs semaines, une série de manifestations contre la candidature de Andry Rajoelina. Une candidature qu'elle qualifie de "coup d'Etat institutionnelle".
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