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Mali : à Kidal, la crainte de Wagner

Dans cette photo datant du dimanche 28 juillet 2013, un casque bleu est à l'entrée d'un bureau de vote, couvert de drapeaux séparatistes soutenant l'Azawad, à Kidal, au Mali   -  
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Rebecca Blackwell/AP

Mali

Mardi matin, la mission de l’ONU a annoncé avoir quitté son camp militaire à Kidal, qui était jusqu’à présent occupé par des Casques Bleus. Aussitôt, un groupe rebelle séparatiste touareg a annoncé avoir pris possession du camp. Mais ici, dans le nord du Mali, une partie de la population ne semble pas hostile aux groupes armés.

"En ce qui concerne les villes contrôlées par les mouvements (Azawad), la sécurité est bonne et on peut dire qu'elles sont sécurisées à 80 %, comme ici à Kidal par exemple", explique Daoud Ag Badi, membre de la société civile de Kidal.

La ville de Kidal est considérée comme le foyer historique des rébellions indépendantistes qui secouent le Mali depuis plusieurs années. Et pour certains habitants, leur inquiétude concernerait plutôt l’armée malienne et les mercenaires de Wagner.

"La présence de l'armée malienne et de Wagner dans la région de Kidal crée la panique au sein de la population civile de Kidal, parce que lorsque l'armée malienne et Wagner passent dans une région, les gens ne voient que des exactions sur les populations paisibles, sur les bergers", explique Mama Touré, membre du Conseil municipal de Kidal.

La MINUSMA, qui compte 15 000 soldats, est censée quitter définitivement le pays le 31 décembre, un départ réclamé par le gouvernement malien. Alors qu’elle avait fait en sorte de remettre ses camps aux autorités maliennes après son départ, suivant les règles des opérations de maintien de la paix, la MINUSMA part désormais sans le faire.

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