Kenya
Le gouvernement kényan et l'opposition ont lancé mercredi des discussions dans l'espoir de mettre fin à des mois de manifestations meurtrières contre la hausse du coût de la vie.
Un an jour pour jour après l'élection présidentielle, qui a vu le vice-président William Ruto l'emporter devant le vétéran de l'opposition Raila Odinga, les camps des deux rivaux sont revenus à la table des négociations.
Kalonzo Musyoka, chef de la délégation de la coalition d'opposition Azimio, a déclaré que ces pourparlers ont pour objectif de permettre au kenya de retrouver la paix et la stabilité :
"Le dialogue, la paix, la stabilité et la prospérité au nom desquels nous sommes réunis ici ne sont en aucun cas des problèmes de parti. Ce sont des préoccupations kenyanes. Ce sont nos aspirations en tant que peuple du Kenya. Nous ne négocierons pas - et c'est important pour nous - une quelconque forme de partage du pouvoir avec l'Alliance Kenya Kwanza et nous ne ferons pas passer nos intérêts personnels avant ceux de notre peuple."
Un an après son élection, William Ruto fait face à un mécontentement croissant, accusé de renier ses promesses de campagne en faveur des plus défavorisés.
Après avoir supprimé des subventions sur les carburants et les produits alimentaires, il a promulgué fin juin une loi de finances qui augmente certaines taxes.
Cecily Mbarire, venue représenter Kenya Kwanza, a répondu qu'elle souhaite chercher " des solutions durables pour le Kenya."
Les deux camps ont d'ores et déjà exclu toute possibilité d'un partage du pouvoir pour sortir de la crise.
Raila Odinga s'est dit prêt ce week-end à redescendre dans la rue si les demandes de l'opposition n'étaient pas satisfaites.
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