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RDC : messe en mémoire de l'opposant assassiné Cherubin Okende

Des partisans de l'opposition dénonçant l'assassinat de Chérubin Okende à Kinshasa   -  
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République démocratique du Congo

Personnalités politiques et diplomates ont participé mercredi à une messe à la cathédrale Notre-Dame du Congo, en mémoire de Chérubin Okende, opposant et ex-ministre, retrouvé mort, criblé de balles dans sa voiture sur un grand axe de la capitale congolaise, le 13 juillet.

"Voir un père de famille et un haut responsable dans ce pays être abattu d’une manière aussi ignominieuse et lâche, fait froid au dos.", a déclaré le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa.

Chérubin Okende avait disparu alors qu’il se rendait à un rendez-vous à la Cour constitutionnelle. Ensemble pour la République, le parti de l’opposant Moïse Katumbi dont il était le porte-parole dénonce un crime d’Etat et réclame justice.

"Comme le cardinal l'a dit, il faut se réconcilier, (et) pour permettre cette réconciliation il faut que justice soit faite d’abord.", explique Solange Mafuta, membre du parti de Moïse Katumbi.

Plusieurs personnes sont entendues par la justice congolaise dont le garde-corps du défunt et son chauffeur. Mais sa famille politique appelle à une enquête internationale.  

Le 13 juillet, alors que Chérubin Okende avait été retrouvé mort le matin-même, "je vous avais dit que nous avions entre nos mains son garde du corps, qui est un proche et qui est pour nous le premier suspect", a déclaré lors d'un point de presse Firmin Mvonde, procureur général près la Cour de cassation.

"Ce suspect (...) nous a fait beaucoup de déclarations (...) qui ne sont pas constantes", a-t-il ajouté.

Le chauffeur de l'ex-ministre des Transports assassiné est également entendu, ainsi que "d'autres personnes", a encore indiqué le procureur général près la Cour de cassation . "Nous confrontons déjà ceux qui sont entre nos mains dans leurs déclarations", a-t-il ajouté.

Les élections sont prévues le 20 décembre. Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à sa réélection.

Les candidats de l'opposition considèrent que les instances électorales sont à la solde du pouvoir et préparent des élections frauduleuses. L'assassinat de l'ancien ministre a ajouté à la tension politique déjà vive dans le pays.

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