Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Le FESPAM de retour au Congo

Fespam   -  
Copyright © africanews
Africanews

Congo

Comme il y a 20 ans, lors de l’édition de 2003, c’est au stade Alphonse Massamba-Débat que le plus grand podium a été installé pour abriter les spectacles.

Une chorégraphie écrite par un artiste brazzavillois a donné le La de cette édition à laquelle 17 pays prennent part, selon les organisateurs.

Des ensembles traditionnels sont venus nombreux. C’est le cas de Bana Moye, du district de Makotimpoko situé en bordure du fleuve Congo et dirigé par Jules Tango.

« Nous sommes vraiment en joie que le Fespam revienne. Parce que nous avons participé aux éditions antérieures. Nous sommes très contents que ca reprenne. Nous avons créé de nouvelles danses et de nouveaux tableaux .C’est un spectacle inédit», raconte-t-il.

Les artistes talentueux tels Ferré Gola de la République démocratique du Congo ou encore Roga-Roga du Congo-Brazzaville, championnes de la rumba, sont de la partie. A eux, il faut ajouter le Malien Sidiki Diabaté.

Les amoureux de la musique peuvent aussi apprécier les prestations des chorales qui chantent la musique Gospel qui sont aussi heureuses de retrouver le Fespam.

« Au fait, le Fespam est comme une mère qui a tellement voyagé et a laissé ses enfants. Ceux-ci, derrière, se sont tellement plaints. Les enfants ont eu mal au cœur, donc blessé. Lorsque nous revoyons encore le Fespam nous l’embrassons. C’est comme les enfants qui voient leur mère revenir et les embrasser », se félicite Louange Magnifique Makosso, guitariste du Gospel

C’est le Palais du Parlement de Brazzaville qui abrite le symposium et l’exposition des instruments traditionnels de musique.

On peut y trouver les tambours royaux du Ghana, le violon traditionnel du Togo, l’arc musical de l’Angola ou encore le cordophone emblématique des contes et légendes du Bassin du Congo.

Des instruments appréciés à leur juste valeur par l’expert culturel sénégalais Alioune Diop.

« C’est quelque chose de fondamental. Les instruments traditionnels je les considère comme une base identitaire, une expression assez forte, assez vive. Tout part de l’aspect traditionnel. Les instruments traditionnels jouent ce rôle de nous orienter pour aller vers d’autres horizons, d’autres nations et d’autres cultures pour échanger », dit-il.

Au Fespam, les spectacles c’est jusqu’au 22 juillet prochain.

Voir plus