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Soudan : seuls 16% des hôpitaux de Khartoum fonctionnent encore

Des personnes se rassemblent pour un sit-in de protestation devant le "Royal Care Hospital" dans le quartier de Barari à Khartoum, la capitale du Soudan, le 4 juillet 2022   -  
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ASHRAF SHAZLY/AFP or licensors

Soudan

Le conflit au Soudan crée un "désastre" pour les soins de santé.

Tel est l’inquiétante conclusion que tire le directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la Méditerranée orientale.

Le Dr Ahmed Al-Mandhari a fait le point sur la situation sanitaire au Soudan où les affrontements meurtriers entre les forces de généraux rivaux sont entrés dans leur troisième semaine, seuls 16 % des établissements de santé fonctionnent encore dans la capitale Khartoum.

"En chiffres, environ 61 % des instituts médicaux de Khartoum ont cessé de fonctionner en raison des attaques militaires directes, de l'occupation militaire de ces instituts et du licenciement de leur personnel. 23 % des hôpitaux de Khartoum fonctionnent partiellement, et 16 % fonctionnent à plein régime. Telle est la situation sanitaire au Soudan, en particulier dans les zones de conflit.", a déclaréDr. Ahmed Al-Mandhari, directeur régional du bureau de l'Organisation mondiale de la santé pour la Méditerranée orientale. 

Jusqu'à ce que des coups de feu éclatent dans les rues d'El Fasher ce mois-ci, la capitale de l'État du Darfour du Nord comptait plusieurs hôpitaux principaux parmi lesquels le grand hôpital universitaire, l'hôpital saoudien, un hôpital pédiatrique et l'hôpital du Sud.

Aujourd’hui après deux semaines d’effusion de sang qui ont vu le retour de la terreur dans la région, ces options sont réduites.

"De nombreuses personnes actives et formées dans le secteur des soins de santé fuient le Soudan... De nombreuses ONG et non-ONG se retirent en raison d'attaques directes. C'est un véritable désastre", a ajouté Ahmed Al-Mandhari,. 

Les observateurs craignent que les petits progrès réalisés pour résoudre les problématiques de santé du pays - de la faim extrême et de la malnutrition à la dengue et au paludisme, en passant par le manque généralisé d'installations sanitaires de base - ne soient anéantis par la guerre civile.

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