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Kenya : la police interdit les manifestations de l'opposition

Des partisans fuient les gaz lacrymogènes lors d'un rassemblement organisé par Raila Odinga, leader de l'opposition kenyane.   -  
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YASUYOSHI CHIBA/AFP or licensors

Kenya

Au Kenya, la police nationale interdit les manifestations annoncées par le leader de l'opposition Raila Odinga, précisant leur caractère illégal.

Après une interruption début avril, le leader de l'opposition Raila Odinga a annoncé la reprise des manifestations nationales contre le gouvernement de William Ruto dès mardi.

Raila Odinga, a maintenu ses appels à des manifestations nationales mardi pour constester le coût élevé de la vie, citant le manque de volonté et de bonne foi du gouvernement à organiser des discussions pour résoudre ces principaux problèmes.

M. Odinga et les membres de la coalition Azimio la Umoja se sont engagés à reprendre les manifestations hebdomadaires malgré la récente décision du gouvernement d'organiser des discussions bipartites au parlement pour aborder ses principaux problèmes, notamment la réforme du corps électoral et l'ouverture des serveurs électoraux afin de vérifier la validité des votes.

Lundi, l'ancien Premier ministre a également mis en garde le président contre le bâillonnement de l'opposition lors des manifestations, accusant en outre la police d'être partisane lorsque les opposants exercent leurs droits dans le cadre de manifestations.

Le président Ruto a demandé à la coalition Azimio la Umoja d'éviter la violence et la destruction de biens, et a exhorté l'équipe dirigée par Raila à engager des discussions bipartites au sein du parlement.

Le président Ruto a également rappelé à l'opposition qu'il était de son devoir, en tant que chef du gouvernement, de protéger les droits et les biens de tous les Kényans, en précisant qu'il n'autoriserait pas les manifestations dans le centre-ville.

M. Odinga a accusé M. Ruto d'avoir volé les élections de l'année dernière et de ne pas avoir contrôlé la hausse du coût de la vie qui frappe durement les Kényans.

Ceux-ci ont du mal à joindre les deux bouts face à la hausse des prix des produits de base et à l'effondrement de la monnaie locale alors qu'une sécheresse record a laissé des millions de personnes affamées.

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