Kenya
Le Kenya s'est engagé à reformer les accords de défense qui le lie au Royaume-Uni.
Mercredi, les députés ont voté en faveur de la modification d'un accord qui porte sur la capacité de l'appareil judiciaire kényan à traduire devant ses instances tout soldat britannique responsable de crimes sur le sol kényan.
Après avoir été amendé, cet accord va passer au ministère de la Défense dont la mission sera de poursuivre les négociations avec ses homologues britanniques. Si le Kenya a voulu donner plus de pouvoir à sa justice, c'est aussi parce que le pays a échoué à faire condamner les responsables du meurtre d'Agnes Wanjiiru, assassiné en 2012.
Cette jeune fille de 21 ans avait été vue pour la dernière fois sortant d'un bar en compagnie de soldats britanniques.
Son corps sans vie avait été retrouvé dans la fosse septique d'un hôtel près de trois mois après sa disparition. Une affaire qui n'a toujours pas été résolue et qui pourrait ne jamais l'être puisque le récent amendement des accords de défense n'aura pas d'effet rétroactif. En clair, il n'influera pas sur le traitement des affaires antérieures à son adoption, comme dans le dossier Agnes.
C'est en 2021, que le président Uhuru Kenyatta avait proposé la modification de ses lois de défense entre Nairobi et Londres mais sa ratification devant le Parlement avait a été retardée par la préparation de l'élection présidentielle et quelques avis discordants à l'égard de l'accord.
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