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Niger : dans l'enfer du camp de migrants d'Assamaka

Une foule de migrants à Assamaka, au Niger, le 29 mars 2023.   -  
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STANISLAS POYET/AFP or licensors

Niger

Le centre de transit d’Assamaka, au Niger compte plus de 4 000 migrants s’entassent . Maliens, Guinéens, Ivoiriens, Syriens, Bangladais, ils y sont arrivés avoir été expulsés d’Algérie.

Chaque semaine, des centaines de migrants franchissent la barrière de ce camp sous administration de l’organisation internationale pour les migrations. Des infortunés livrés à eux-mêmes.

"Les militaires et les policiers de l’Algérie nous ont dit que l’OIM ici au Niger va nous envoyer chez nous au pays. Je suis arrivé ici le 11 janvier, ça fait maintenant 3 mois, je vous dis, 3 mois. Quand on est arrivés ici on était dans l'autre camp, on nous a dit qu’on ne nous reconnaît pas en tant que migrant de l’OIM et donc, qu’on n’a qu’à payer notre transport pour rentrer au pays.", explique Abdoul-Karim Bambara, migrant ivoirien.

Mohamed Mambou abonde dans le même sens. "Lorsque les Algériens vous attrapent dans leur pays, ils prennent toutes les informations nécessaires sur vous, mais à la fin, lorsqu'ils veulent vous expulser, ils ne vous donnent pas un seul des documents qu'ils vous ont pris. Les gens ne restent jamais à Assamaka, ils viennent à Arlit directement à cause de la souffrance à Assamaka, mais quand vous arrivez ici, ils ne vous acceptent pas.

Les conditions de vie dans le camp poussent les migrants des crimes . suscitant la colère des 1 500 habitants de la ville.

"Ils sont arrivés à un moment où ils sont en train de voler la population, les animaux de la population pour les égorger et se nourrir. Ce n’est pas parce que c’est des voleurs, mais quand le ventre a faim, tu ne peux rien faire. Obligatoirement tu vas chercher comment te nourrir.", raconte François Ibrahim, membre de l'ONG Alarme Phone.

Les migrants n’attendent plus qu’une chose : être rapatriés dans leurs pays d’origine.

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