Burundi
La Journée internationale de la femme est l’occasion pour des Burundaises de réfléchir à leurs conditions de vie. Elles sont nombreuses à exercer des métiers traditionnellement considérés comme des professions masculines et sont vues comme des modèles de détermination par d’autres femmes.
Si Dorothée Nahayo, aide-maçon sur les chantiers de construction est fière de ce qu’elle accomplie chaque jour, son salaire actuel ne lui permet pas de célébrer cette journée :"Oui, j'ai entendu dire que la Journée internationale de la femme approchait, mais à cause de la pauvreté, je ne peux pas fêter cette journée avec fierté. Les 5 000frbu (environ 2,40$) que je gagne par jour ne peuvent pas me suffire pour célébrer cette journée et dire que je suis une femme fière parmi d'autres, non ce n'est pas possible." a-t-elle expliqué.
Si elles ont bravé les clichés sociaux, ces femmes rencontrent parfois de la résistance de la part de certains hommes qui se livrent à des commentaires.
"Parfois, un client vient et dit qu'il ne peut pas se faire couper les cheveux par une femme. Cela ne m'a jamais découragée d'abandonner mon travail, mais je redouble d'efforts. Lorsque ce client revient et me voit couper les cheveux d'un autre client, il voit que je coupe bien et il accepte que je coupe les siens" a déclaréRehema, coiffeuse.
Déterminées, ces femmes burundaises continueront à se battre pour pouvoir vivre du métier qu’elles souhaitent exercer en dépit des stéréotypes.
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