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Burkina Faso : couvre-feu d’un mois dans plusieurs provinces

Le nouveau dirigeant du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traore, arrive pour une cérémonie en l'honneur des soldats tués à Gaskinde, à Ouagadougou, le 8 octobre 2022.   -  
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Burkina Faso

Un couvre-feu a été instauré dans toute la région du Nord du Burkina Faso et dans deux autres provinces afin de lutter contre les attaques djihadistes qui frappent la région du Sahel.

Afin de lutter contre les attaques djihadistes qui sévissent dans la région du sahel un couvre-feu allant de 22h à 5h du matin a été instauré dans toute la région Nord du Burkina Faso et dans deux autres provinces du pays, vendredi.

Cette décision fait suite à l'attaque de jeudi ayant fait 12 morts dans le village de Aorema, situé à une dizaine de kilomètres de Ouahigouya.

"Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, un couvre-feu allant de 22H à 05H du matin est instauré sur toute l'étendue du territoire régional à compter du vendredi 3 mars au vendredi 31 mars", indique une note du secrétaire général du gouvernorat de la région du Nord, Kouilga Albert Zongo.

"Durant cette période, la circulation des personnes, des véhicules à quatre et deux roues, des tricycles (triporteur) et des vélos est formellement interdite", a-t-il précisé, invitant les populations "au strict respect de cette décision en restant chez elles aux heures et dates indiquées".

Selon M. Zongo, la mesure vise à faciliter les actions des forces armées dans cette région frontalière du Mali.

Mi-février, le couvre-feu en vigueur depuis 2019 dans la région de l'Est, avait été prolongé de 3 mois, jusqu'au 21 mai inclus.

Le gouvernement de transition s’est saisi de la lutte contre les groupes djihadistes qui prolifèrent dans la région du Sahel notamment après avoir exigé le départ des troupes françaises de l'opération Sabre, présentes dans le pays d'Afrique de l'Ouest depuis 2009, sans succès.

Depuis l’année dernière, le sentiment anti-français est grandissant dans le pays, comme dans de nombreuses autres nations africaines, désireuses de retrouver leur souveraineté.

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