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France : à Paris, le calvaire de migrants africains dans un parking

Un parking transformé en un abri de nuit temporaire près de l'Arc de Triomphe à Paris, le 1er mars 2023.   -  
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France

A un jet de pierre de l'Arc de Triomphe se trouve un parking souterrain. Symbole du calvaire de migrants Paris . C'est ici chaque soir que ces sans-abri convergent après avoir sillonné les rues de la capitale française toute la journée.

Ce Parking mis à disposition de l'association Utopia 56 par un particulier, sert de dortoir à environ 70 migrants. Ils se partagent les 40 tentes de la plateforme.

Parmi ces hommes et femmes se trouve Angèle. Enceinte de 8 mois, son bébé pourrait bien naître dans ce parking. Mais l’Ivoirienne de 29 ans affirme qu'elle n'a pas le choix, notamment en cette saison hivernale.

" C'est le meilleur endroit de toute façon. Ils nous sauvent beaucoup. Ici, ils nous sauvent beaucoup. Sans eux, on ne saurait vraiment pas quoi faire. Ils nous aident aussi beaucoup.", raconte Angèle.

Khadija Kone, de Côte d'Ivoire abonde dans le même sens. " On est obligé, plutôt que de dormir dehors, parce qu'on ne sait pas où on va aller, on n'a pas de parents ici, donc on est obligé de dormir dehors, on n'a pas de maison, de parents ici, ni rien. Nous avons laissé nos familles derrière nous en Côte d'Ivoire pour venir ici, nous n'avons pas de famille ici."

Une vie à l’abri des regards. Depuis le démantèlement des campements dans le nord-est parisien, l’association Utopia 56 estime à des milliers, le nombre d'exilés cachés dans des squats.

"Aujourd'hui, ce qu'on veut démontrer, c'est que ce n'est pas difficile, on a les moyens. La France a les moyens, il y a des solutions qui peuvent être mises en place. On ne dit pas que c'est toujours des parkings, mais on sait qu'il y a des espaces vides. On sait qu'il est possible de réquisitionner des espaces pour loger ces personnes. Si seulement aujourd'hui on défend le fait que les espaces sont saturés, distribuer des tentes aux gens. Faire en sorte que ces personnes aient un peu de dignité. Mais aujourd'hui, ce que nous voyons, c'est qu'il ne s'agit pas de solutions, il s'agit de volonté. " , explique Nikolaï Posner, coordinateur du plaidoyer pour Utopia 56.

Le directeur de l'Office français de l'immigration et de l'intégration que "75% des demandeurs d'asile sont mis à l'abri", dont 1800 personnes "orientées en région chaque mois".

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