Afrique du Sud
L’Afrique du Sud a lancé vendredi 17 février les premières étapes préparatoires d’un exercice naval conjoint avec la Russie et la Chine . Prévu de longue date, l’exercice naval "Mosi II", qui signifie "fumée" en langue sotho, implique plus de 350 militaires sud-africains et doit se poursuivre jusqu’au 27 février au large de Durban.
Huang Zhongxin, commandant de la 42e formation d'escorte de la marine chinoise est ravi de cette collaboration :
"L'exercice naval conjoint de la Chine, de la Russie et de l'Afrique du Sud est très enrichissant, avec une douzaine de disciplines telles que la lutte contre la piraterie, la défense aérienne et l'atterrissage d'hélicoptères sur les navires de chaque pays. Cet exercice aidera nos trois pays à approfondir leur confiance mutuelle, mais aussi leur coopération en matière de sécurité maritime pour contribuer davantage à la paix mondiale".
Le moment choisi pour ces exercices militaires avec la Russie et la Chine n’est pas du goût des Occidentaux, à l’approche de la date qui marque le début de la guerre en Ukraine.
L'Afrique du Sud a affirmé adopter une position neutre, refusant de condamner Moscou.
Pour Pretoria, il ne s’agit que d’un exercice classique avec ses alliés du Brics, que sont la Russie, et la Chine.
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