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Mali : l'office des stupéfiants acte la fermeture des chicha-clubs

Des narguilés (shisha) sont alignés dans un restaurant de la ville occidentale de Jeddah, en Arabie saoudite, le 20 octobre 2019.   -  
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Mali

Après six mois de préavis, l'interdiction de la chicha est entrée en vigueur mercredi, depuis , l'office centrale des stupéfiants effectue des descentes dans les chicha-clubs de Bamako, la capitale du Mali.

Les consommateurs encourent des peines d'un à dix jours de prison et une amende d'un à 20 dollars environ. Makan Fofana a assisté impuissant à la fermeture de son établissement, il raconte les faits :

"Vers minuit mercredi dernier, ils sont venus fermer notre club de chicha. Avant de prendre une telle décision, il est important de prévoir quelque chose pour les victimes. Certaines personnes vivent de cela".

Ces dernières années, les bars ou les jeunes tirent la pipe à eau ont fleuri dans la capitale, pour y mettre fin les autorités maliennes avaient annoncé en août 2022 l'interdiction du narguilé. Bamako traque également toute la chaîne de distribution, allant des importateurs aux consommateurs. Cette mesure a divisé les Maliens entre défenseurs de la santé et amateurs de distraction.

"Le pays perd plus dans l'interdiction de la chicha, mais avec tout cela si l'état décide de l'interdire, c'est pour le bien-être de la population. La population doit donc accepter l'interdiction" souligne un Malien.

En 2017, un groupe de l'OMS mettait en garde contre la dangerosité du narguilé, de une à dix fois plus nocif que la cigarette et qui ne fait pas l'objet des mêmes campagnes de sensibilisation que le tabac.

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