Zimbabwe
Ces opposants du parti de la coalition des citoyens pour le changement espéraient une libération sous caution, mais elle leur a été finalement refusée ce mardi au deuxième jour de leur procès devant le Tribunal de première instance d'Harare au Zimbabwe. Ils comparaissaient pour rassemblement jugé illégal. Le parti de Nelson Chamisa dénonce une tentative d'intimidation à quelques mois de l'élection présidentielle.
"Ce sont des personnes qui avaient une réunion privée, qui ne sont pas censés être ici en prison. C'est donc un signe clair qu'il y a un abus de pouvoir de la justice pour persécuter les opposants politiques. Pourquoi devrions-nous organiser des élections sans démocratie ? Pourquoi devrions-nous avoir des élections dans de telles conditions ?" a lancé Ostallos Siziba, porte-parole du CCC.
L'audience a été reportée et la justice entrevoit de juger les 24 prévenus séparément du mineur arrêté samedi au domicile de Costa Machingauta. Ce député de la coalition des citoyens pour le changement n'aurait pas eu l'autorisation de la police avant d'organiser cette réunion de son parti, au cours de laquelle la police a débarqué et a arrêté les personnes qui étaient présentes.
Les avocats catholiques du Zimbabwe ont dans une déclaration condamné le recours à la violence, la propagation de la peur et la suppression des droits constitutionnels garantis à tous les habitants du Zimbabwe par la police, après que l'avocat Kudzayi Kadzere, l'avocat du parti de l'opposition a été brutalisé par la police.
01:49
Togo : des centaines de candidates aux élections législatives et régionales
01:14
Afrique du Sud : le parti de Zuma résiste à une plainte de l'ANC
02:40
Afrique du Sud : un paysage électoral complexe, l'ANC menacé
Aller à la video
Tunisie : un journaliste condamné pour "insulte contre fonctionnaire"
Aller à la video
Afrique du Sud : Jacob Zuma peut-il faire tomber l'ANC ?
Aller à la video
Sénégal : saisie de plus d'une tonne de cocaïne