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Zimbabwe : 25 opposants emprisonnés pour "rassemblement illégal"

Des partisans de l'opposition zimbabwéenne détenus pendant le week-end comparaissent devant un tribunal à Harare, le lundi 16 janvier 2023.   -  
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Tsvangirayi Mukwazhi/AP

Zimbabwe

Vingt-cinq membres du parti de la Coalition des Citoyens pour le Changement ont comparu lundi devant un tribunal pour avoir participé à une réunion jugée illégale par Harare samedi au domicile d'un député de ce parti d'opposition.

La police zimbabwéenne avait pris d'assaut samedi le domicile de Costa Machingauta qui n'aurait pas eu l'autorisation de cette dernière avant d'organiser cette rencontre. Selon les médias publics, présents à l'audience, les détenus ont déposé une demande de libération sous caution.

"L'État a porté plainte pour violation de l'article 37 de la loi sur la codification et la réforme du droit pénal, qui concerne la participation à un rassemblement illégal dans le but de promouvoir ou d'inciter à la violence publique. Sur les 25 personnes arrêtées, l'une d'entre elles est mineure âgée de 17 ans. Nous avons réussi à obtenir la libération de ce mineur qui a été placé sous la garde de son tuteur" a expliqué à la presse l'avocat Willard Mandinde.

Le parti de l'opposition CCC, rétorque pour sa part qu'il s'agissait d'une réunion privée. Son porte-parole a qualifié les arrestations de préméditer pour persécuter ses membres. L'avocat de la défense, Kudzai Kadzere, qui n'était pas présent au tribunal, a déclaré avoir eu un bras cassé après avoir été agressé par la police anti-émeute, samedi, alors qu'il s'approchait d'un poste de police de Harare où les militants étaient détenus.

La tension était forte à l'extérieur du tribunal, où des policiers anti-émeutes armée de fusils d'assaut, de matraques et de gaz lacrymogènes ont repoussé d'autres journalistes, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon la Coalition des citoyens pour le changement Machingauta, sa femme et sa fille de 17 ans ont été battus avant d'être emmenés.

La police s'est refusée à tout commentaire. Elle n'a pas précisé si Costa Machingauta faisait partie des personnes qui ont comparu devant le tribunal lundi.

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