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Maroc : 18 interpellations après des violences entre supporters

Maroc : 18 interpellations après des violences entre supporters
Photo d'illustration : des supporters rivaux s'affrontent, le 19 mars 2016, au stade Mohammed V dans la ville marocaine de Casablanca   -  
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Maroc

Dix-huit personnes ont été interpellées au Maroc pour leur implication présumée dans des actes de vandalisme samedi à Khouribga, à 120 km de Casablanca, lors d'un match du championnat national de football, a annoncé la police marocaine dimanche.

Les incidents ont éclaté pendant une rencontre comptant pour la 12e journée de la Botola, la première ligue marocaine, remportée 2 à 0 par l'AS FAR de Rabat face à l'Olympique de Khouribga.

Les suspects, dont deux mineurs, ont été interpellés après des "accrochages" entre supporters à l'intérieur du stade qui ont dégénéré en "jets de pierres", faisant 12 blessés dans les rangs des forces de l'ordre, a précisé la DGSN (police nationale) dans un communiqué.

Une enquête judiciaire a été ouverte, a ajouté la police, qui ne précise pas s'il y a eu des blessés parmi les supporters et n'évoque pas d'éventuels dégâts matériels. Ces derniers mois, la DGSN a fait état à plusieurs reprises d'arrestations pour des violences survenus dans les stades du Maroc, pays où le ballon rond suscite la ferveur.

Mardi, la Fédération marocaine de football a par ailleurs annoncé avoir sanctionné à plusieurs clubs, allant de simples amendes à des matches sans public, à la suite d'incidents.

Le Maroc, devenu le mois dernier au Qatar la première nation africaine à atteindre les demi-finales d'une Coupe du Monde, organise la prochaine édition du Mondial des clubs, du 1er au 11 février.

Les stades marocains sont fréquemment le théâtre d'actes de hooliganisme, notamment de bagarres entre "ultras" à l'intérieur et en dehors des stades.

Après la mort de deux supporters début 2016, les autorités avaient dissous des groupes d'ultras pour lutter contre le phénomène, interdisant même tout signe distinctif (slogans et banderoles) dans les stades, avant d'autoriser de nouveau leur présence en 2018.

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