Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Sport

sport

Athlétisme : le combat du Kenya contre le dopage "sera long"

Le chef de l'athlétisme mondial, Sebastian Coe aux côtés du secrétaire d'État aux sports du Kenya, Ababu Namwamba, à Nairobi, le 5 janvier 2023   -  
Copyright © africanews
TONY KARUMBA/AFP or licensors

Kenya

Le 5 janvier  à Nairobi, le président de la Fédération internationale d'athlétisme est revenu sur les cas de dopages répétés chez les athlètes kényans.

En 2022, plusieurs ont été suspendus pour prises de produits prohibés dans le même temps, le pays d'Afrique de l'Est a réussi à échapper l'année dernière à une exclusion de la FIA contrairement à la Russie. Moscou a été suspendu en 2020 de toutes les grandes compétitions pour dopage et tricherie.

De passage dans la capitale kényane, Sébastien Coe a souligné la différence qui existe entre les deux pays : quelle est la différence entre notre approche envers le Kenya et celle que nous avons adoptée vis-à-vis de la Russie ? Laissez-moi être clair, ce sont deux cas très différents. Comme l'a montré le rapport de l'Agence mondiale antidopage (AMA), ces dissimulations (affaires russes) étaient organisées au niveau de l'État. Rien ne suggère que ce soit le cas au Kenya, en fait, c'est plutôt l'inverse.

Le Kenya, réputé pour ses coureurs de fond et de demi-fond, est classé depuis 2016 dans la catégorie A des pays sous surveillance de l'athlétisme mondial et de l'Agence mondiale antidopage (AMA), aux côtés de la Biélorussie, de l’Éthiopie, du Maroc ou encore de l'Ukraine. En 2016, le Kenya a mis en place son agence antidopage et introduit des sanctions pénales notamment des peines de prison, mais à ce jour personne n'a été poursuivi. Le ministre des Sports Ababu Namwamba ne désespère pas pour autant, il veut croire à un changement.

"Plutôt que de nous voiler la face devant ces sombres statistiques, plutôt que de faire l'autruche, nous avons accepté le défi, nous avons reconnu que nous avions un problème et nous nous sommes préparés à affronter ce problème de front."

Les autorités kényanes ont promis de dépenser 25 millions de dollars sur cinq ans pour financer la lutte contre le dopage avec recrutement d'agents supplémentaires, augmentation du nombre de tests et renforcement des programmes d'éducation et de sensibilisation des sportifs.

Voir plus