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Afrique du Sud : manifestation contre la libération de Janusz Waluś

Des membres de l'ANC manifestent devant la Cour constitutionnelle pour protester contre la libération conditionnelle accordée à Janusz Walus, le 14 mars 2016   -  
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Afrique du Sud

Des membres de l'ANC et du Parti communiste sud-africain se sont réuni samedi 26 novembre devant la cour Constitutionnelle de Johannesburg pour dénoncer la libération de l'assassin du militant anti-apartheid Chris Hani. L'immigré polonais Janusz Walus devrait prochainement bénéficier d'une libération conditionnelle après presque 30 ans derrière les barreaux.

"Lorsque j'ai appris la décision de la justice de libérer l'assassin de Chris Hani, j'ai été dégoûté, indique Lenin Mpesi Protester, J'ai été déçu par l'annonce de notre Cour constitutionnelle de libérer un raciste d'extrême droite qui est considéré par les mouvements d'extrême droite en Pologne qui veulent le recevoir au passage comme un héros".

Le 10 avril 1993, Janusz Walus a froidement tué de plusieurs balles, le charismatique dirigeant Chris Hani à son domicile. Alors âgé de 40 ans, il a initialement été condamné à mort mais après l'abolition de celle-ci, sa peine a été commuée à la réclusion à perpétuité. 

"Les gens de droite qui voulaient plonger notre pays dans le chaos ont tué le camarade Chris Hani et ces gens de droite ont été arrêtés et ils n'ont pas dit la vérité c'est pourquoi ils sont restés en prison, a soutenu Solly Mapaila, secrétaire général du parti communiste sud-africain, C'est pourquoi il y a de la colère dans le pays aujourd'hui quand ils sont sur le point d'être libérés. Et ils ont été libérés par la Cour constitutionnelle."

Ce n'est pas la première fois que Janusz Waluś obtient une libération conditionnelle mais l'affaire étant très sensible et politique, cette décision auparavant été annulée par le gouvernement sud-africain.

Vendredi 25 novembre, le président Cyril Ramaphosa a jugé cette décision "décevante".

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