Cameroun
Après 40 ans d'un règne sans partage à la tête du Cameroun, Paul Biya sera célébré par ses partisans, dimanche. A 89 ans, la question de sa succession, bien que taboue au sommet de l'Etat, est omniprésente dans le débat public.
Parmi les candidats à sa succession, Franck Biya, le fils du président, et Louis-Paul Motazé, le ministre des Finances, sont régulièrement cités.
Pour ce 40e anniversaire, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), créé par M. Biya en 1985, promet des festivités.
De nombreux rassemblements et meetings seront organisés dans le pays dimanche par les 360 sections du parti, dont un "méga meeting régional" à l'Hôtel de ville de Yaoundé, la capitale camerounaise.
Dans les rangs d'une opposition sévèrement réprimée ces dernières années, cet anniversaire est l'occasion de dresser un sombre bilan. Le député du Social démocratie Front , Jean Michel Nintcheu a déclaré que le régime de Paul Biya a fait régresser le Cameroun en le plongeant dans la corruption.
L'opposant veut faire du 6 novembre un "jour de deuil" et a invité les Camerounais à se vêtir de noir pour l'occasion.
Une ambiance festive qui ne peut faire oublier que le Cameroun est confronté à de lourds défis d'ordre Sécuritaires et économiques.
Aller à la video
Mauritanie : début du procès de l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz
Aller à la video
Sénégal : Aminata Touré déchue de son poste de députée
Aller à la video
Eswatini : la Russie propose de former le personnel de sécurité
02:00
Mo Ibrahim : insécurité et recul de la démocratie freinent l'Afrique
Aller à la video
RDC : la plateforme Vigiciel s'inquiète du processus électoral
00:48
Mauritanie : l'ex-président Abdel Aziz arrêté à la veille de son procès