Zimbabwe
Les rideaux sont tombés samedi sur le congrès de la Zanu Pf, le parti au pouvoir après quatre jours de travaux. Principal enseignement de la rencontre, la désignation d’Emmerson Mnangagwa à la tête du parti pour les 5 prochaines années. L’octogénaire défendra aussi les couleurs de la Zanu PF à la présidentielle de 2023.
"Je tiens à exprimer ma profonde gratitude pour m'avoir élu et soutenu comme unique candidat (présidentiel) du parti", a déclaré Emmerson Mnangagwa.
Alors qu’aucune date du scrutin n’a encore été annoncée, le candidat investi par la Zanu PF pense que son parti est prêt pour la victoire l’année prochaine. Reste à mettre les troupes en ordre de bataille.
"Mobilisons et encourageons notre peuple à s'inscrire sur les listes électorales et à se présenter en nombre pour voter pour la Zanu PF le jour des élections", a lancé le désormais président-candidat aux 3 000 délégués du congrès de son parti.
La ZANU-PF a été accusée d'avoir eu recours à la violence et à l'intimidation pour faire pression sur ses opposants lors des élections précédentes.
"Ne vous lassez jamais de prêcher l'unité, ne vous lassez jamais de prêcher la paix et ne vous lassez jamais de prêcher l'amour, ne vous lassez jamais non plus de prêcher l'harmonie parmi notre peuple.", a déclaré son président.
Le Zimbabwe est en proie depuis des années à une économie à l'agonie, plombée par une inflation galopante, des coupures d'électricité endémiques et une pauvreté criante.
L’heure du bilan arrive donc pour le vainqueur de la présidentielle de 2018. Victoire contestée par l’opposant Nelson Chamisa.
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