Italie
Des organisations de défense des droits de l’homme ont manifesté mercredi à Rome en Italie contre le renouvellement de l’accord sur la lutte contre l’immigration clandestine signé entre Gentiloni, alors Premier ministre italien, et Fayez al-Serraj, chef du gouvernement libyen d'entente nationale soutenu par l'ONU en 2017.
Pour les manifestants, cet accord participe aux violations des droits des migrants et réfugiés en Libye.
"Nous sommes ici parce qu'il y a beaucoup de gens, beaucoup d'activistes qui ne peuvent plus supporter l'idée que le gouvernement italien finance encore les tueurs qui sont en Libye. Les camps de concentration aussi, c'est nous qui les finançons. Nous sommes responsables de les laisser mourir en mer et en Libye.", tempête Enrico Calamai, militant du groupe antiraciste Mains rouges
Selon cet accord, l'Italie fournissait aux garde-côtes libyens des navires et des formations pour les aider à lutter contre la traite des êtres humains et l'immigration clandestine. Une partie du protocole d'accord porte également sur la création et le soutien de centres dans les pays d'Afrique du Nord, principalement en Libye, pour accueillir les migrants qui sont pris en train de tenter de passer illégalement en Europe.
"Nous sommes ici pour dire à ce gouvernement, au gouvernement de Giorgia Meloni, que s'il veut vraiment que les gens entrent en Italie et en Europe en toute sécurité et sans risque pour leur vie, la vie de leurs proches, il doit abroger ce mémorandum. Le mémorandum est un acte du gouvernement italien et de notre pays qui permet les crimes contre l'humanité, c'est ce qu'a dit le bureau du procureur de la Cour pénale internationale de La Haye.", explique Filippo Miraglia, directeur des migrations de l'association à but non lucratif ARCI.
Une prolongation du texte pour les trois prochaines années est en vue, sauf si la colère des manifestants pourrait pousser Rome à rétropédaler.
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