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Congo : des malentendants formés à la myciculture

Des malentendants à l'école de la production des champignons   -  
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Congo

Au Congo-Brazzaville la Fondation Challenge Futura, que dirige l’ingénieur congolais Tsengué-Tsengué, vient de boucler une formation d’un groupe de malentendants à  la production des champignons.

Cité scientifique de Brazzaville, les malentendants formés à la myciculture se livrent à la production des champignons en associant le copeau de bois, le son de blé ou le maïs et le mycélium pour obtenir le produit bien prisé par les Congolais.

L’opération se fait par étapes dont la plus importante est expliquée par le formateur Dieu-Merci Doubou.

« C’est une opération de pasteurisation des substrats de culture de pleurotes ; des variétés de champignons que nous faisons dans notre site ici. Donc, après la préparation, ces substrats où matériau sur lequel poussent les champignons passent par ici pour être soumis à un traitement thermique, c’est-à-dire par la chaleur », dit-il

Dieu-Merci Doubou est convaincu que les malentendants ont des aptitudes ou facultés pour cultiver les champignons.

Ces malentendants, des filles et des garçons, travaillent parfois au soleil à longueur de journée. A en croire l’ingénieur Tsengué-Tsengué la formation à la myciculture n’a duré qu’une dizaine de jours.

Mais, pour faire des malentendants de vrais entrepreneurs, cela va nécessiter plus de temps.

« L’accompagnement pour devenir une vraie entreprise va durer beaucoup de temps : peut-être entre 12 et 18 mois, parce que tout le monde ne peut pas avoir les capacités à être entrepreneur », explique M. Tsengué-Tsengué.

A la ferme mycicole, les pleurotes qui ont atteint la maturité sont récoltés et vendus. Ce travail plaît bien à Nathan Kianguébéné, un malentendant qui a plus besoin d’une aide matérielle pour avancer.

« Pour faire un bon travail, il faut du matériel. Vous savez que nous sommes des personnes vivant avec handicap. Nous faisons partie des personnes vulnérables, çà veut dire que nous avons beaucoup de besoins », affirme-t-il.

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