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Afrique du Sud : Jacob Zuma est prêt à repousser sa retraite politique

Afrique du Sud : Jacob Zuma est prêt à repousser sa retraite politique
L'ancien président sud-africain Jacob Zuma s'adresse aux médias dans sa maison à Nkandla, dans le KwaZulu-Natal, le 4 juillet 2021.   -  
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AFP

Afrique du Sud

L'ex président sud-africain Jacob Zuma, forcé à la démission en 2018 pour des faits de corruption dont il n'a pas fini de répondre devant la justice, se dit disponible pour servir l'ANC, parti historique de Nelson Mandela.

Alors que le Congrès national africain (ANC), qui dirige le pays depuis trois décennies et la fin de l'apartheid, doit décider en décembre s'il reconduit l'actuel président Cyril Ramaphosa à la prochaine présidentielle, Jacob Zuma, 80 ans, s'est signalé lundi soir dans un communiqué.

Il y soutient la candidature de son ex-femme, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour détrôner l'actuel président lors de ce congrès décisif du parti en fin d'année et donc briguer la tête du pays en 2024, et y propose aussi ses services.

"En dépit des difficultés causées par ma situation juridique actuelle, j'ai eu des consultations avec des dirigeants de l'ANC", écrit-il, dont plusieurs lui auraient demandé de se rendre disponible pour assumer des responsabilités au sein du parti.

"Je ne refuserai pas un tel appel s'ils jugent nécessaire que je serve à nouveau l'organisation", ajoute-t-il.

Cette annonce met de l'huile sur les divisions vives au sein de l'ANC, principalement entre partisans de Cyril Ramaphosa, qui espèrent son succès en décembre pour briguer un second mandat de cinq ans, et ceux du charismatique Jacob Zuma, qui restent nombreux en dépit des casseroles conséquentes de l'ex-président.

Zuma, ancien responsable du renseignement au sein de l'ANC en exil sous l'apartheid, avait accédé à la présidence en 2009. Mais il a été contraint de se retirer neuf ans plus tard en faveur de son vice-président Ramaphosa.

Le soutien des Sud-Africains à l'ANC a plongé sous la barre des 50% pour la première fois lors de scrutins locaux en novembre dernier, dans un contexte de mécontentement croissant envers le parti, accusé de faillite et de corruption généralisées.

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