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RDC : la MONUSCO quitte sa base de Butembo sur fond d'insécurité

Un véhicule de la Monusco quitte la base de Butembo dans l'est de la RDC   -  
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République démocratique du Congo

La base de la MONUSCO à Butembo, dans l’est de la RDC, attaquée par des miliciens mardi. L’incident est survenu alors même que les Casques bleus venaient d’évacuer ce site. Le contingent a été redéployé à l’extérieur de la ville.

L'armée a riposté, deux assaillants ont été tués et quatre capturés, a déclaré Roger Mowa, maire de Butembo. Mais le départ des casques bleus est consécutif aux violentes manifestations dont ces soldats de la paix ont été la cible en juillet. Trente-deux manifestants et quatre Casques bleus avaient été tués en une semaine, selon les autorités congolaises.

"Notre redéploiement temporaire est effectif. Nous n’avons plus de personnels, civils comme militaires, à Butembo", a indiqué Ndèye Khady Lo, porte-parole par intérim de la Monusco, la Mission des Nations unies en RDC. "Nos trois bases sont entre les mains de l’Etat congolais, sécurisées par" l'armée et la police congolaises, a-t-elle ajouté.

Des populations jugeant leurs actions inefficaces face aux milices qui écument leur territoire depuis des décennies. La société civile fer du sentiment anti-Monusco dans la ville a plutôt apprécié ce départ.

"C’est un sentiment de satisfaction et là nous félicitons toute la population qui s’est mobilisée comme un seul homme pour demander le retrait sans condition de ce contingent. Nous voudrions qu’ils se retirent aussi du territoire de Beni, comme dans le territoire de Lubero et pourquoi pas dans le Nord-Kivu comme nous l’avons signifié dans les quatre coordinations de la société civile du Grand Nord.'', a souligné Mathe Saanane, président de la société civile de Butembo.

Du côté de la force des nations unies cependant, on parle d’un redéploiement temporaire. La Monusco promet de reprendre ses activités dès que les conditions minimales de sécurité seront réunies.

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