France
Le collectif "Afropolis Tribe" réaffirme la diversité des danses africaines.
Du conto au hip hop en passant par le ndombolo, le chorégraphe et les danseurs de cette troupe multiculturelle, mettent en avant tous les styles de danse et critiquent le concept de danse afro qui ignorent à leur sens la diversité des danses du continent.
"Pour moi, il n'existe pas de +danse africaine+, il n’y a que des danses en Afrique. Si on voit les choses comme ça alors on voit qu'entre Abidjan, Accra, Lagos, Johannesburg, Luanda et Maputo, le Maroc et Le Caire, c’est différent. C’est impossible à uniformiser tout ça. Pour moi, ce qu’il faut essayer de faire le plus possible: rassembler des gens avec différentes sensibilités et différentes manières de bouger pour créer un choc de rencontre entre elles." a expliqué le chorégraphe et fondateur du collectif_,_Qudus Oninek.
Le collectif Afropolis explore toutes les danses africaines, des plus traditionnelles au plus actuelles et met en valeur les spécificités de chaque communauté.
La pandémie de Covid-19 a poussé "Afropolis Tribe" à se doter de sa propre plateforme, du même nom, qui rassemble aujourd'hui "12.000 membres actifs".
"Peut-être que nous avons besoin de communautés plus que de mondialisation. Peut-être avons nous besoin d’échanges inter-communautaires: les communautés de danseurs à Londres peuvent s’unir aux communautés de danseurs à Paris et former une nouvelle sorte de communauté. Pour moi, c’est la raison pour laquelle nous créons cette plateforme (ndlr: Afropolis) pour faire quelque chose de plus petit et de mieux contrôlé." a ajouté le chorégraphe.
Le chorégraphe et danseur nigérian Qudus Onikeku a lancé le projet à Lagos en 2017. Le mouvement est conçu comme un réseau qui sert d’espace pour communiquer, partager des visions artistiques et donner vie à des créations.
"On vient de finir une session que nous appelons +Edon+. +Edon+, dans ma langue au Nigeria, veut dire +performance+ et +magie+. On vient de créer de la magie ici au travers d'un style de danse de Lagos, c'est le style de danse de la rue de Lagos, avec un élément, une nouvelle fusion d'+afro-house+, de l'Angola et d'Afrique du Sud. " s'est exaltée Adila Omotosho, une danseuse nigériane, membre du collectif.
Le collectif Acropolis créent un spectacle pour le festival de Marseille en France avec 60 artistes et techniciens.
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