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Arsène Wenger critiqué pour des propos sur le football africain

Arsène Wenger critiqué pour des propos sur le football africain
Arsene Wenger, chef du développement mondial de la FIFA, discute avec Yaya Toure lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2022, à Doha, Qatar, le 2 avril 2022   -  
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Hassan Ammar/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved

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L'instance dirigeante du football sud-américain reproche au responsable du développement mondial de la FIFA, Arsène Wenger, d'avoir laissé entendre que les infrastructures africaines étaient inadaptées au développement des talents et que l'Europe était le seul continent où les stars montantes pouvaient atteindre leur plein potentiel.

Mardi, la CONMEBOL a déclaré avoir envoyé une lettre à l'instance dirigeante du football mondial pour "condamner les expressions très malheureuses du haut responsable de la FIFA".

Arsène Wenger, ancien manager très en vue d'Arsenal, a déclaré dans une interview accordée à ESPN FC au début du mois que si l'attaquant français Kylian Mbappé "était né au Cameroun, il ne serait pas devenu l'attaquant qu'il est aujourd'hui." Il avait ajouté :"Il y a l'Europe et il y a le reste du monde. Ce dernier a besoin d'aide, sinon nous allons passer à côté de beaucoup de talents".

La CONMEBOL a déclaré que souvent les "préjugés les plus répréhensibles sont déguisés en réflexions raisonnées et intelligentes."

"Les paroles de Wenger, au-delà de montrer une ignorance inhabituelle sur l'apport précieux des joueurs africains dans le football mondial, et en particulier en Europe, montrent une tournure dénigrante qui cache l'effort des footballeurs et des institutions sportives qui ne sont pas en Europe", a déclaré la CONMEBOL.

_"Tout comme les Africains, nous, les Sud-Américains, connaissons ce type de comportement qui provient de la croyance que le monde commence et finit en Europe."_La FIFA n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire de l'Associated Press.

La CONMEBOL a également critiqué la décision unilatérale de la FIFA d'autoriser cinq remplacements par équipe et par match au lieu des trois actuels. Elle a déclaré que cette décision "a été prise sans processus de consultation et de débat".