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Le Zimbabwe parviendra-t-il à vendre ses stocks d'ivoires ?

Une photo prise le 16 mai 2022 à Harare montre des stocks d'ivoire d'éléphant empilés les uns sur les autres à l'intérieur d'une chambre forte   -  
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JEKESAI NJIKIZANA/AFP or licensors

Zimbabwe

Le Zimbabwe tente de trouver des alliés pour obtenir la légalisation du commerce international d'ivoire, interdit depuis plus de 30 ans.

En début de semaine, le gouvernement a invité à Hwange dans l'ouest, 15 pays, dont la Chine et le Japon où l'ivoire est très prisé, pour faire avancer ce projet.

Le Zimbabwe peut accueillir jusqu'à 55 000 éléphants, mais leur nombre a plus que doublé, entraînant une difficile cohabitation avec les populations. Pourtant, ces dernières n'ont pas été conviées à la table des discussions.

Quand vous regardez comment est la CITES en ce moment, les personnes qui souffrent plus de la vie avec les animaux sauvages ne sont pas à la table des négociations. C'est, c'est étonnant que même les gouvernements luttent pour être à la table parce que malheureusement, ce sont surtout les ONG occidentales qui dictent où la CITES devrait, devrait aller donc c'est un vrai problème a souligné Dr Kabelo Senyatso, Directeur Département de la faune et des parcs nationaux Botswana.

Le Zimbabwe demande le soutien des pays européens pour la vente de son stock d'une valeur de 600 millions de dollars. Le pays compte environ 100 000 éléphants, près du double de la capacité de ses parcs, selon les défenseurs de l'environnement.

L'une des principales, principales choses clé est qu'environ 70 % de nos éléphants partagent des frontières avec d'autres pays, le Mozambique, le Zimbabwe, le Botswana. Donc oui, nos éléphants n'ont pas de passeports, et ils ne font pas de tests Covid. Ils marchent en avant et en arrière, ce qui signifie que nous ne pouvons pas gérer les éléphants de manière isolée par rapport au reste de l'Afrique a expliqué Dr Sam Perreira, officier scientifique pour le groupe de spécialistes du rhinocéros - Afrique du Sud.

Des ventes exceptionnelles avaient été autorisées en 1999 et en 2008. Mais une cinquantaine d'organisations protectrices de la nature ont mis en garde contre les risques d'une telle politique, elle relancerait la reprise de ce commerce illégal des ivoires et donnerait un signal dangereux aux braconniers et organisations criminelles.

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