Kenya
Au Kenya, les hommages à l'ancien président Mwai Kibaki continuent, alors que sa dépouille a été déplacée au Parlement de Nairobi, afin de permettre au public de venir se recueillir.
Troisième président de l'histoire du pays, il a participé à la relance économique, au respect des droits de l'homme ainsi qu'à la mise en place de l'éducation primaire gratuite.
"Nous l'avons vu sortir l'économie du pays du gouffre, à l'époque du parti de l'union nationale africaine du Kenya (KANU) alors que l'économie était en déclin", explique Charity Ngilu, gouverneur du comté de Kitui. "Il a mis en place des dispositifs, des infrastructures et il nous a surtout donné une nouvelle constitution que nous apprécions et célébrons aujourd'hui."
Après un épisode de violences suivant sa réélection, Mwai Kibaki a supervisé l'élaboration d'une nouvelle Constitution afin de décentraliser les pouvoirs, et de réduire les tensions ethniques, particulièrement intenses pendant les périodes électorales.
"Il croyait en la loi tant qu'elle était juste et pouvait amener à faire avancer les gens", ajoute James Orengo, sénateur du comté de Siaya. "Je pense que c'était en partie une politique de survie d'adopter un programme non-progressiste à l'époque du parti unique. Mais dès qu'il est devenu président, on a vu la direction à prendre, et c'était celle du progrès et de la transformation du Kenya."
Décédé à 90 ans, l'ex-président Mwai Kibaki a dirigé le pays entre 2002 et 2013. L'exécutif a rendu fériée la journée de vendredi, afin que tous les Kényans puissent assister aux funérailles.
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