Afrique du Sud
L’ex-président sud-africain Jacob Zuma a obtenu lundi 11 avril un nouveau report de son procès pour corruption. Évoquant des raisons médicales, l'homme politique ne s'est pas présenté au tribunal de Pietermaritzburg.
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma manquait à l’appel, ce lundi. Son procès pour corruption devait reprendre au tribunal de Pietermaritzburg mais il a été reporté au 17 mai. Si les témoins qui devaient être entendus au premier jour de l’instruction se sont bien présentés devant la cour, l’ancien chef d’état invoqué une urgence médicale. Celui qui a toujours rejeté les accusions était représenté par ses avocats.
"C’est le chirurgien qui a le dernier mot et nous attendons son avis, a expliqué Mzanele Manyi, le président de la Zuma Foundation. D’après notre dernier échange, monsieur Zuma n’était pas en capacité physique de se présenter ici ce matin. Voilà notre seule difficulté. Jusqu’ici nous avions toujours travaillé dans l’optique qu’il serait en mesure de répondre, en personne, aux accusions portées contre lui. Mais nous faisons face à des événements__ indépendants de notre volonté."
L’ancien chef d’état qui fêtera ces 80 ans mardi doit répondre de 16 chefs d’accusation de fraude, corruption et racket. Les poursuites portent sur un achat en 1999 de matériel militaire auprès de la société d’armement française Thales. Jacob Zuma était alors vice-président de la République d’Afrique du sud.
L'ex-président et ses avocats multipliant les recours, le procès a été reporté à plusieurs reprises depuis son ouverture en mai 2021.
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