Business africa
Le sommet de Bruxelles entre l'Union européenne et l'Union Africaine et l'accord sur la vente d'électricité entre l'Éthiopie et le Kenya sont au sommaire de ce nouveau numéro de Business Africa. A retrouver également les interviews de San Bilal, expert UE-Afrique au Centre européen de gestion des politiques de développement et de l'économiste Hannah Ryder, directrice générale de Development Reimagined.
Les précédents sommets UE-Afrique ont donné lieu à de nombreux plans d'action et déclarations stratégiques. Vingt-deux ans se sont écoulés depuis le premier sommet du Caire, mais les liens bilatéraux ont peu évolué.
Lors du sommet qui vient de s'achever à Bruxelles, l'UE a annoncé plusieurs mesures de soutien en faveur de la santé, de la reprise après une pandémie, de l'éducation et de la stabilité, mais l'optimisme prudent des dirigeants africains était palpable.
L'UE n'a pas tenu de nombreuses promesses du passé et certains des engagements financiers annoncés lors du sommet ont été critiqués comme étant de simples initiatives reconditionnées. Aucun accord n'a été conclu sur le financement des combustibles fossiles ou des migrations. Néanmoins, les deux parties ont tenu à souligner que ce sommet était différent.
Le commerce entre l'UE et l'Afrique présente un énorme déséquilibre et le sous-développement économique de l'Afrique persiste. Une nouvelle ère dans les relations entre l'UE et l'Afrique se profile-t-elle à l'horizon ? San Bilal est un expert UE-Afrique au Centre européen de gestion des politiques de développement. Il nous explique pourquoi l'UE souhaite s'engager mieux et différemment avec l'Afrique.
La Chine, concurrent et partenaire
Lorsque l'UE ne répondait pas ou était lente à répondre, l'Afrique, avide de financement du développement et d'infrastructures, courtisait d'autres partenaires, notamment la Chine.
Au cours des deux dernières décennies, Pékin est devenu le premier prêteur bilatéral de l'Afrique, un investisseur majeur et un bailleur de fonds pour les infrastructures. Bruxelles cherche désespérément à regagner le terrain perdu.
Hannah Ryder est économiste et directrice générale de Development Reimagined. Elle nous explique pourquoi l'Union européenne a les yeux rivés sur la Chine alors qu'elle cherche à améliorer ses relations avec les pays africains.
L'Éthiopie et le Kenya concluent un accord d'exportation d'électricité
Avec la mise en service du Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD), Addis-Abeba va produire un excédent d'électricité. Un accord a été conclu pour exporter quelque 400 MW par an vers Nairobi.
Le pays cherche à produire 700 MW à partir du barrage situé sur le Nil dans le cadre d'une phase pilote. La mise en service du GERD portera la capacité électrique de l'Éthiopie à plus de 5 500 MW. La Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont engagé des fonds pour construire la ligne de transmission, longue de plus de 1 000 km.
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