Ethiopie
Une nouvelle enquête d’Amnesty International en Ethiopie, révèle que les rebelles de la région dissidente du Tigré ont violé collectivement des femmes et des jeunes filles pendant la guerre.
Le conflit qui dure depuis 15 mois entre les forces du Front de Libération du tigré tplf et l’armée fédérale éthiopienne a fait de nouvelles victimes.
L'organisation de défense des droits de l'homme a interrogé 30 victimes de viol, et d'autres victimes de violences, afin de dresser un tableau des atrocités commises à Chenna et à Kobo en août et en septembre dernier.
Dates auxquelles les rebelles du TPLF avaient pris le contrôle de ces villes de la région d’Amhara.
Certaines victimes ont subi des lacérations, qui, selon les médecins auraient été causées par l’introduction de baïonnettes de fusil dans leurs parties génitales.
Une écolière de 14 ans et sa mère ont été violé par des combattants du TPLF qui leur ont déclaré qu’ils agissaient ainsi par vengeance pour les atrocités commises contre leur propre famille.
D’autres témoignages d’habitants de Kobo font état d’assassinat de civils non armés par les combattants du TPLF par vengeance.
L'enquête fait suite à la publication en novembre d'un rapport d'Amnesty qui faisait état d'agressions sexuelles commises par des rebelles tigréens dans la ville de Nifas Mewcha toujours dans la région Amhara.
Selon Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique de l’est d’Amnesty, de plus en plus de preuves montrent que les forces tigréennes ont commis des crimes contre de guerre dans les zones sous leur contrôle à partir de juillet 2021.
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