Soudan
La police soudanaise a tenté de disperser les manifestants lundi, à coups de gaz lacrymogène, des manifestants qui sont descendus dans les rues de Khartoum et de la ville voisine d’Omdurman, pour exiger une nouvelle fois, la mise en place d’un gouvernement dirigé par des civils.
La répression ne faiblit donc pas. Dimanche, Mohammed al-Faki Suliman, un ancien membre du Conseil souverain au pouvoir, a été arrêté à Khartoum, la capitale.
Pour des soudanais, la révolution du 11 avril 2019, a été confisquée par le coup de force perpétré en octobre 2021 par le général al-Burhan.
"Nous vivons actuellement dans une situation très effrayante. On fait taire les bouches, on confisque les libertés, on réprime, on tue et on torture. Ce sont les mêmes pratiques qui avaient cours à l'époque d'Omar el-Béchir, et qui se répètent sur la scène politique actuelle.", a expliqué Moussab Hassan, un manifestant.
L’espoir incarné par la révolution a été étouffé par le régime d’exception instauré par le général al-Burhan.
" Il est nécessaire de démanteler l'état d'urgence et la loi d'urgence, que nous considérons comme une loi restrictive des libertés.", a expliqué Assem Osman, un manifestant.
La répression des manifestants a déjà fait 80 morts et plus de 2 000 blessés au Soudan selon l’association de médecins.
La répression meurtrière des manifestants a fait environ 80 morts et 2 200 blessés depuis le coup d'État, selon un groupe médical soudanais.
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