Guinée-Bissau
Le président de la Guinée-Bissau, Umaru Sissoco Embalo, se rend sur les lieux de l'attentat dont il a été victime lors de la tentative de coup d'État qui a fait 11 morts, et appelle la population à "arrêter la provocation" et à "faire confiance au comité d'enquête".
La Guinée-Bissau a lancé mercredi une vaste enquête sur la tentative avortée de renverser le président Umaro Sissoco Embalo, qui a survécu à une attaque à l'arme à feu lors du soulèvement qui a fait 11 morts, selon le gouvernement de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
"Cet acte a été commis par un groupe de bandits qui voulaient prendre le pouvoir sous les ordres d'un autre groupe comme eux. Ecoutez, je suis ici avec tous les chefs militaires, y compris le chef d'état-major par intérim. C'est juste pour vous dire que ce qui s'est passé est vraiment triste. Cet acte va encore faire connaître la Guinée-Bissau dans le monde entier. Je ne pense pas que cela nous rendra dignes" a déclaré, le président de la Guinée-Bissau, Umaru Sissoco Embalo sur lieux de l'attentat.
Mardi après-midi, des hommes lourdement armés ont encerclé les bâtiments du gouvernement dans la capitale Bissau, où Embalo et son premier ministre étaient censés participer à une réunion du cabinet.
Mercredi, la vie reprenait lentement dans les rues de Bissau avec la réouverture des magasins et des banques. Des soldats patrouillaient toutefois dans les rues et ont également bloqué l'accès au complexe du Palais du gouvernement où a eu lieu l'attaque.
01:42
Niger : des partisans de l'AES fustigent les limites de la démocratie
01:00
Élections au Somaliland : le dépouillement des votes en cours
00:58
Le Somaliland aux urnes, Abdi vise un second mandat de président
00:56
Soudan du Sud : la RJMEC appelle à un plan concret avant les élections
01:02
Guinée : la suspension de plusieurs partis suscite des interrogations
Aller à la video
Guinée : l'opposition mise "sous observation" et 53 partis dissous