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Burkina Faso : début du ballet diplomatique de la CEDEAO à Ouagadougou

Arrivée de la délégation de la CEDEAO à Ouagadougou   -  
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Burkina Faso

Une délégation de la CEDEAO est arrivée à Ouagadougou samedi au lendemain de la suspension du Burkina Faso de ses instances. Il s’agit d’officiers de trois pays de l’organisation venus évaluer la situation sur le terrain après la prise du pouvoir par la junte.

Alors que le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration au pouvoir dans le pays a réaffirmé son engagement vis-à-vis des organisations sous-régionales et internationales dans un communiqué publié samedi.

On s’achemine vers un ballet diplomatique de la CEDEAO au Burkina Faso. Une mission ministérielle est attendue dans le pays lundi avant une nouvelle réunion des chefs d’Etat prévue le jeudi qui décidera de l’adoption ou non de nouvelles sanctions contre la junte. Mais à Ouagadougou, l’organisation n’a pas bonne presse. La jurisprudence malienne est passée par là.

" La CEDEAO n'est pas légitime pour intervenir au Burkina Faso. Tout simplement parce que le peuple burkinabè n'est plus d'accord avec les différentes décisions qui ont été prises par la CEDEAO sur le Mali. On a vu l'échec de la CEDEAO au Mali.", explique Gnanou Niplé, étudiant burkinabé.

Il est reproché à l’organisation entre autres, son inertie face aux terroristes qui écument plusieurs pays du bloc. Les violences perpétrées par es djihadistes affiliés au groupe Etat islamique au Burkina Faso ont déjà fait plus de 2 000 morts et contraint au moins 1, 5 millions de personnes à fuir leurs habitations.

" Vous voyez que la CEDEAO est vaste. Elle pouvait avoir une armée forte pour éradiquer ce terrorisme-là. Ce terrorisme ne devait même pas arriver au Burkina. Dès que ça a commencé au Mali, on pouvait l'éradiquer avant même que ça n'arrive ici.", affirme Lankondé Lamdodjiba, étudiant burkinabé.

Attachée aux ‘’ principes démocratiques’’, l’organisation exige la libération de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré placé en résidence surveillée. Et certainement aussi, des gages pour retour des civils au pouvoir.

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