Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Malawi : un nouveau gouvernement pour lutter contre la corruption

Malawi : un nouveau gouvernement pour lutter contre la corruption
Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, lors de l'ouverture du 41e sommet de la SADC à Lilongwe, au Malawi, le 17 aout 2021   -  
Copyright © africanews
AMOS GUMULIRA/AFP or licensors

Malawi

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, tenu par une promesse de campagne d'éradiquer la corruption d'Etat, a nommé dans la nuit de mercredi à jeudi un gouvernement partiel après le limogeage surprise lundi de l'ensemble de ses 33 ministres.

Dix anciens ministres ont été reconduits dans le nouveau gouvernement pour l'instant composé de 12 membres. Mais le chef d'Etat a choisi deux nouveau alliés : un fidèle du Parti du congrès du Malawi (MCP) au pouvoir, Sam Kawale, et le puissant homme d'affaires et membre d'un parti allié, Mark Katsonga Phiri.

Le président doit encore désigner les ministres aux portefeuilles clefs des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Il avait annoncé lundi de façon inattendue la dissolution de son gouvernement, présentant cette décision comme une mesure pour lutter contre la corruption. Il avait d'ores et déjà annoncé l'exclusion du ministre des Terres, Kezzie Msukwa, arrêté le mois dernier dans une affaire de corruption.

Lutte contre la corruption

Cette annonce faisait suite à des pressions menées par des groupes influents dans le pays, la Conférence épiscopale du Malawi et le Comité des affaires publiques, qui comprend des groupes religieux jouant le rôle de surveillance du gouvernement. Ils avaient exprimé leur inquiétude quant aux hésitations du président dans la lutte contre la corruption.

Lazarus Chakwera a remporté la présidentielle de 2020 en faisant campagne sur la lutte contre la corruption. L'arrestation du ministre des Terres était le deuxième scandale de corruption à éclater en moins d'un mois.

Plus tôt en décembre, une enquête avait mené aux arrestations de l'ancien ministre des Finances et de l'ancien gouverneur de la Banque centrale, soupçonnés d'avoir manipulé des comptes pour obtenir des prêts du Fonds monétaire international (FMI).

Voir plus