Soudan
L'initiative de l'ONU se limitera au lancement des discussions indirectes avec les parties civile et militaire soudanaises devant ouvrir la voie à un processus dirigé par les Soudanais, ce sont les propos de l'émissaire de l'ONU au Soudan Volker Perthes. Il ne s'agit non plus de proposer une feuille de route à la résolution de la crise mais un apport externe pour un processus consultatif global.
L'envoyé de l'ONU au Soudan a affirmé que son organisation ne viendra ni avec un projet ni un plan ni une vision pour une solution, il s'agit de problématiques soudanaises sur lesquelles les Soudanais doivent se mettre d'accord, fin de citation.
"Notre projet est de faciliter les pourparlers indirects entre toutes les parties, a ajouté le représentant onusien. "Il est temps de mettre fin à la violence et d'entrer dans un processus consultatif global."
Il a déclaré qu'ils demanderaient aux participants de définir les priorités qui devraient être négociées. Une fois qu'un accord émergera sur un certain nombre de questions, ils inviteront les parties à passer à une nouvelle phase qui pourrait être la table ronde proposée précédemment par l'ancien premier ministre Abdallah Hamdok.
Le chef de l'UNITAMS a en outre déclaré que l'armée ne s'opposait pas à l'initiative de l'ONU. De même, les Comités de résistance et une faction de l'Association des professionnels soudanais n'ont pas refusé de consulter les Nations unies mais ont refusé de rejoindre une table de négociation avec les militaires.
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