Sénégal
Comme de nombreux Africains, Mbacké Sarr a travaillé dur à son arrivée en Italie en l’an 2000. Il est passé par plusieurs petits boulots comme cueilleur de tomates, ouvrier dans une usine ou encore employé dans un club de golf…avant de trouver sa vocation. À 51 ans, il a décidé de se présenter à la présidentielle de 2024 au Sénégal.
"Le minimum que je puisse faire pour le Sénégal - si je le peux, et je pense que maintenant, je peux le faire - est d'aider le pays à changer cette situation. Pour que nos fils et nos petits-fils vivent mieux. Ne pas faire en sorte qu'ils ne soient plus poussés à embarquer et à risquer leur vie en essayant de rejoindre l'Europe. Ce n'est pas juste. Ce n'est pas acceptable. Parce que nous avons les ressources. Le Sénégal n'est pas un pays pauvre. Ce n'est pas un pays pauvre", explique-t-il.
Sa vie en tant qu’immigré en Europe lui a fait prendre conscience qu’il souhaitait mener plusieurs combats comme celui d’améliorer la vie dans son pays le Sénégal, et d’apporter du changement.
"Le changement ne peut pas être basé uniquement sur le Sénégal et le peuple sénégalais. C'est notre noyau dur, mais nous avons aussi besoin de pays amis comme la France, qui a été le colonisateur, nous avons besoin de pays comme l'Italie, l'Allemagne, et nous avons besoin d'autres pays comme les USA, pour nous aider dans ce changement. Parce que tout seul, peut-être que nous ne pourrons pas le faire. Même si nous sommes assez intelligents, je pense que nous avons toujours besoin de l'aide de quelqu'un de l'extérieur qui a l'expérience de la démocratie.
Et aussi, il faut garder ces liens, car je ne veux pas de rupture de choses qui pourraient aussi nuire au Sénégal : je veux une coopération - mais juste - avec les pays occidentaux. Et aussi des non-occidentaux", poursuit-il.
Pour le début de sa campagne, il a déjà ciblé une partie de son public : la diaspora sénégalaise, qu’il ira rencontrer notamment en France en Allemagne ou encore aux Etats-Unis et au Canada.
Le Sénégal, ce sera pour 2023.
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