Libye
Dans les rues de Tripoli, la candidature à l'élection présidentielle de Seif Al-Islam, fils de Mouammar Kadafi, est diversement appréciée, Seif al-Islam avait soumis dimanche les documents de sa candidature au bureau de la Haute Commission électorale à Sebha dans le sud de la Libye.
La présidentielle du 24 décembre et le scrutin législatif prévu un mois, plus tard, sont censés tourner la page d'une décennie d'instabilité.
Je considère la candidature de Seif comme injuste, car il est toujours recherché par la Cour pénale internationale et a de nombreuses affaires contre lui, en plus du fait qu'il est une figure controversée.
La présidentielle, la première de l'histoire du pays et les législatives restent néanmoins très incertaines sur fond de regain de tensions entre les camps rivaux, installés dans l'Ouest et dans l'Est.
Si les Libyens acceptaient Seif, nous oublierions alors le passé. Si une amnistie générale avait lieu et que seules les questions importantes étaient traitées, comme les fonds publics et les crimes de guerre, sans l'existence de questions internes et de vengeance, alors je pense qu'il peut réussir et que la Libye se développerait.
Après la candidature de Seif, al-Islam, de nombreuses interrogations subsistent autour de celles du maréchal auto-proclamé Khalifa Haftar, et du Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah.
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