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Afrique du Sud : la demande de Jacob Zuma refusée

Jacob Zuma   -  
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AFP

Afrique du Sud

Un tribunal sud-africain de la ville de Pietermaritzburg (est) rejette le plaidoyer spécial de l'ancien président Jacob Zuma contre un procureur général. Le juge Piet Koen de la Haute Cour de KwaZulu-Natal ajoute que "cette affaire est alors ajournée au 11 avril 2022 pour le procès"

Jacob Zuma, qui est jugé pour corruption à Pietermaritzburg, a tenté d'ouvrir une procédure pénale contre l'avocat Billy Downer pour avoir prétendument divulgué son dossier médical. La Haute Cour de Pietermaritzburg a rejeté la demande de l'ancien président sud-africain Jacob Zuma visant à faire retirer un procureur de son affaire de corruption.

L’ancien président avait demandé à ce que le procureur Billy Downer soit retiré de son affaire l’accusant de partialité

Le juge Piet Koen a rejeté mardi la demande de Zuma, ouvrant ainsi la voie à la poursuite du procès pour corruption contre l'ancien président. Le procès se poursuivra le 11 avril 2022, a déclaré le juge.

"J_e conclus que les plaintes de M. Zuma, même si elles sont prises au pied de la lettre, n'affectent pas le titre de M. Downer à engager des poursuites_", a déclaré Koen en prononçant le jugement.

Les représentants légaux de M. Zuma ont déclaré qu'ils étudieront le jugement pour déterminer s'ils feront appel ou non du jugement.

L'ancien président fait face à des accusations de corruption, de fraude et de blanchiment d'argent liées à l'achat controversé d'armes par le pays en 1999. Il est accusé d'avoir reçu des pots-de-vin de la société d'armement française Thales par l'intermédiaire de son ancien conseiller financier Schabir Shaik, qui a été condamné pour des faits connexes en 2005.

Jacob Zuma, âgé de 79 ans, a assisté à la procédure judiciaire lors de l'une de ses premières apparitions publiques depuis qu'il a été libéré de prison en septembre. Il a bénéficié d'une libération conditionnelle pour raisons médicales après avoir purgé près de deux mois de sa peine de 15 mois d'emprisonnement pour avoir défié une ordonnance de la Cour constitutionnelle l'obligeant à témoigner dans le cadre d'une enquête sur la corruption durant son mandat de président, de 2009 à 2018.

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