Kenya
Des œufs, des pommes de terre, quelques fruits et légumes, c’est ce que vend Steve Kanja, commerçant kényan. Mais ces fruits et légumes ne quitteront pas le coffre de sa voiture…qui lui sert d’étal. Une alternative bon marché quand on n’a pas les moyens de payer un local.
‘’Nous gagnons à ne pas payer de loyer à quelqu'un. L'autre avantage, c'est que je peux être ici aujourd'hui et la prochaine fois, je peux être un autre endroit’’, explique Steve.
Avec la garantie de faibles coûts d'exploitation et la flexibilité des véhicules, vendre des produits dans les coffres de voitures devient populaire parmi les propriétaires de petites entreprises au Kenya.
Et Steve n’est pas le seul vendeur à avoir opté pour cette solution. Ici à la périphérie de Nairobi, l’idée séduit de plus en plus de personnes, qui n’y voient que des avantages. Tant économiques que pratiques. C’est le cas de Moses Gicheru. Depuis près de 4 ans, il vend ses légumes dans le coffre de sa voiture. Et il n’a pas l’intention d’arrêter.
‘’L'avantage, c'est qu'on ne peut pas se faire cambrioler, qu'on n’est pas mouillé quand il pleut et que le véhicule est polyvalent, il peut être utilisé aussi bien en famille que pour les besoins de l’entreprise’’, explique Moses.
Certains propriétaires de véhicules qui ont récemment perdu leur emploi pendant la crise sanitaire, ont trouvé qu’il s’agissait d’un bon moyen pour gagner un peu d’argent à moindre frais. Sauf que le gouvernement kényan voit d’un très mauvais œil cette nouvelle façon de faire du commerce.
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