Afrique du Sud
En Afrique du Sud, une foule de partisans de Jacob Zuma s’est rassemblée pour saluer la liberté conditionnelle de l’ancien président.
Jeudi à Durban, ils étaient des milliers à prier pour l’ex-chef d’état sud-africain, libéré pour raisons médicales.
Un aménagement de peine qui a été accordé deux mois après sa condamnation à 15 mois de prison pour outrage à la justice.
Libéré depuis début septembre, Jacob Zuma, n’est pour le moment pas apparu en public, c’est par vidéo qu’il s’est adressé à ses partisans jeudi, au cours d’un discours décousu d’une heure :
"Aujourd'hui, nous sommes un État gouverné par ceux qui savent ce que c'est que d'être opprimé et privé des droits humains fondamentaux."
"C'est cet État qui m'a emprisonné pour outrage à magistrat sans procès. Quelque chose a terriblement mal tourné dans notre pays." a-t-il déclaré.
Après avoir vivement condamné le système judiciaire pour avoir ordonné son emprisonnement et critiqué les enquêtes sur la corruption dont il fait l'objet, Jacob Zuma a toutefois encouragé ses partisans ainsi que tous les Sud-Africains à voter pour le Congrès national africain, dont il a été à la tête dans le passé, au cours des prochaines élections municipales du 1er novembre.
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