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Des investissements privés français attendus au Congo

Des affiches électorales des candidats à l'élection présidentielle à Brazzaville, le 16 mars 2016.   -  
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MARCO LONGARI/AFP or licensors

Congo

Durement frappé par la chute des cours de l’or noir, sa principale source de revenus et par les affres du coronavirus, le Congo tente de sortir la tête de l’eau. Brazzaville se tourne aussi vers les acteurs privés externes.

Les autorités du pays sont à Paris pour solliciter des investissements privés. Profitant de l’université d’été du MEDEF, le patronat français. Initiative qui a remis au goût du jour, la Francophonie économique.

" Cela a été l'occasion d'aboutir à des prises de contact qui vont déboucher sur des visites au Congo, c'est-à-dire des entreprises vont se déplacer vers Brazzaville et notre pays (le Congo), et la conclusion d'environ une demi-douzaine de protocoles d'accord qui vont déboucher très rapidement sur des investissements directs.", explique Thierry Moungalla, ministre congolais de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement.

Brazzaville, dit avoir reçu des hommes d’affaires français, une promesse d’investissement d’environ 200 millions d’euros. Mais pour vendre sa destination, le pays est attendu sur le terrain des réformes dont celles relative à la lutte contre la corruption.

"Il y a la refonte de la loi sur la lutte contre la corruption, c'est un texte important qui va être introduit prochainement dans le processus décisionnel et qui va nous permettre, car il a été vu et revu avec les experts du FMI et a pris en compte les éléments objectifs et standards que cette importante institution estime comme nécessaires dans ce type de texte et ce texte sera bientôt adopté par les autorités compétentes. '', a déclaré le ministre congolais de la communication.

Mais dans sa quête de résilience post-Covid 19, le Congo est attendu sur deux dossiers : la conclusion d’un accord avec le FMI et la gestion de sa dette, jugée insoutenable. Elle représente 98 % du PIB du pays, selon les autorités congolaises. Dans le cadre la reprise de ses négociations avec l’institution de Breton Woods, le Congo a sollicité l’appui de la France.

"Les autorités françaises ont marqué leurs disponibilités, notamment le ministre de l'Économie des finances , Monsieur Bruno Lemaire, d'accompagner le Congo à deux niveaux. D'abord, pour faciliter les contacts avec le FMI, puisque la France fait partie des administrateurs, ce n'est donc pas rien d'obtenir l'appui politique et multiforme de la France, et deux, de nous accompagner dans ce processus de gestion de la dette avec les pétroliers et les traders. Nous avons trois créanciers dits traders, il y a Orient Oil, Glencore et Trafigura. Au moment où nous parlons, deux sur trois de ces créanciers ont déjà conclu un accord avec l’Etat avec le troisième, l’accord est imminent.’’, souligne le porte-parole du gouvernement congolais.

Outre ces créanciers, le Congo doit aussi à la Chine 2 milliards de dollars. Mais Brazzaville a obtenu de Pékin, une restructuration de cette ardoise.

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