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Nigéria : "Nous avons parlé aux ravisseurs, les enfants vont bien"

Au Nigéria, plus d'une centaine d'enfants sont encore entre les mains des ravisseurs.   -  
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AP Photo/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved

Nigéria

Au lycée baptiste Bethel de la ville de Damishi, au Nigeria, les parents des élèves enlevés dans la nuit de dimanche à lundi attendent toujours des nouvelles et le retour de leurs enfants.

Depuis mardi, ils se sont rassemblés dans l’établissement scolaire et ont assuré qu'ils ne bougeraient pas tant que leurs progénitures ne seraient pas de retour à la maison.

Malgré la gravité de la situation, ces dernières heures, les choses semblent avoir évolué dans la bonne direction.

"Au total, nous avons pour l’heure récupéré 28 élèves qui, lors de l’assaut, ont échappé aux ravisseurs. Ces derniers nous ont aussi contactés. Ils nous ont assuré que nos enfants allaient bien. Nous avons eu la possibilité de parler avec certains des élèves retenus dans la jungle. Ils se sont comptés et nous ont informés qu’ils étaient 121", a dit le Révérend Ishaya Jangado, Président de la Conférence baptiste de Kaduna.

Les élèves vont bien et c’est une bonne nouvelle, mais les parents ne seront sereins que lorsque leurs enfants seront de retour ; alors, ils prient, encore et encore.

"Nous avons convenu avec les parents de créer une synergie dans la prière et de nous en remettre à Dieu. Comme je vous l’ai dit, nous tenons aussi le gouvernement informé de l’évolution de cette affaire. Une réunion avec les autorités est prévue. Elles nous ont également fait la promesse qu'elles feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour mener une mission de sauvetage et ramener nos enfants", a expliqué le Révérend Ishaya Jangado.

Depuis lundi, sur ordre du président nigérian, Muhammadu Buhari, l'armée, la police et les services de renseignement seraient à l’œuvre pour libérer très rapidement toutes les victimes enlevées. Le gouvernement de l'Etat a, lui, ordonné la fermeture immédiate de plus d’une dizaine d’écoles considérées comme vulnérables.

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