Ethiopie
Devant le Parlement lundi, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a affirmé que les rebelles des Forces de Défense du Tigré s'étaient emparés de la ville de Mekele uniquement parce que l'armée avait choisi de battre en retraite.
Selon Abiy Ahmed, son gouvernement pourrait déployer des centaines de soldats dans la région du Tigré si les rebelles ne respectent pas le cessez-le-feu. Les autorités ont privilégié une période de silence pour que chacun puisse réfléchir ajoute t-il. Les déclarations du Prix Nobel de la paix 2019 interviennent une semaine après la chute de la capitale régionale, Mekele et la proclamation d'un cessez-le-feu.
Il affirme : "en une, deux ou trois semaines, 100 000 forces spéciales entraînées, armées et organisées peuvent être mobilisées. Si la force spéciale n'est pas suffisante, si une milice est nécessaire, en un ou deux mois, un demi-million de miliciens peuvent être mobilisés. Comme vous savez que notre population est de 100 millions d'habitants, un million de jeunes peuvent être mobilisés et entraînés."
Dimanche, les rebelles du Tigré ont affirmé qu'elles pourraient accepté le cessez-le-feu à condition que les forces érythréennes et soudanaises, qui soutiennent l'armée éthiopienne dans l'opération militaire menée depuis huit mois contre l'ancien gouvernement régional, se retirent de la région. Le Premier ministre n'avait pas donné suite à ces revendications lundi.
01:38
Guerre au Soudan : une crise humanitaire sans précédent
02:09
ONU : la Russie bloque la résolution du Conseil de Sécurité sur le Soudan
01:14
Soudan : le choléra frappe en plein cœur du conflit, près de 700 morts
01:12
Guerre au Soudan : le bilan des victimes largement sous-évalué
01:07
Le Soudan maintient ouvert le corridor d'Adré pour l’aide au Darfour
Aller à la video
Soudan : HRW demande une force internationale pour protéger les civils