Afrique du Sud
Jacob Zuma défie de nouveau la justice. L’ancien président sud-africain a déclaré à des centaines de partisans réunis devant son domicile de Nkandla dimanche, qu’il faisait appel de sa condamnation à 15 mois de prison.
Annoncée la semaine dernière par la Cour Constitutionnelle sud-africaine, cette décision de justice exigeait de Jacob Zuma qu’il se rende aux autorités dans les cinq jours.
L’ex chef d’état risque maintenant d’être arrêté par la police.
"Je ne demande pas de la sympathie, mais la justice. Mon âge, mon état de santé et toute autre circonstance atténuante n'ont pas été pris en compte lorsque l'emprisonnement a été décidé. […]
"M'envoyer en prison au plus fort d'une pandémie à mon âge revient à me condamner à mort." a déclaré Jacob Zuma.
La plus haute juridiction d’Afrique du sud a statué ainsi après que l’accusé ait refusé de témoigner devant une commission chargée d’enquêter sur des allégations de corruption durant sa présidence de 2009 à 2018.
De hauts responsables du parti au pouvoir le congrès national africain se sont rendus dans la province du Kwazulu-Natal où vit Jacob Zuma pour tenter d’apaiser les tensions.
Les partisans de l’ancien président Jacob Zuma rassemblés devant son domicile, promettent d’empêcher toute tentative d’arrestation.
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