Afrique du Sud
Nkandla, dans la province du Kwazulu Natal, règne un calme sans précédent. C'est ici que vit l'ancien président sud-africain Jacob Zuma, condamné en début de semaine à 15 mois de prison pour outrage à la justice. Son domaine est gardé par des agents de sécurité.
Vendredi, des jeunes avaient campé ici en soutien à l'ancien patron de l'ANC. Deux vendeuses ont même installé un stand ou des tee-shirt à l'effigie du parti au pouvoir sont exposés. Dimanche prochain, ce lieu pourrait être plus bruyant que d'ordinaire, puisque Jacob Zuma à jusqu' à ce jour pour se constituer prisonnier. Selon plusieurs sources, il pourrait être emmené à la prison de Westville, à environ 200 kilomètres de village à Nkandla. L'ex-président sud-africain est accusé d'avoir pillé l'argent public pendant ses neuf années au pouvoir. Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission.
Depuis la création en 2018 d'une commission d'enquête sur la corruption d'Etat, l'ex-président, déjà mis en cause par une quarantaine de témoignages, multiplie les manœuvres pour éviter d'avoir à s'expliquer, ce qui a fini par l'envoyer à la case prison. Si Jacob Zuma ne se se rend pas de lui-même dans un commissariat dans les prochains jours, la police a ordre de venir l'arrêter pour le conduire en prison où il purgera sa peine.
Sa condamnation a rapidement suscité des appels sur les réseaux sociaux, les plus fervents soutiens au leader charismatique se mettant en route vers sa résidence dans la campagne zouloue. Armés de drapeaux de l'ANC et arborant des t-shirts avec l'inscription "Wenzeni uZuma?" en zoulou, "Qu'est-ce que Zuma a fait?", des partisans continuaient à arriver vendredi à la mi-journée.
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